Les chasseurs

Avant la pandémie c’était notre habitude au début septembre de passer une semaine en vacances dans l’Haute-Cerdagne. Plus précisément, nous louions un chalet aux alentours de Font Romeu, un station de ski qui se situe à 1800m d’altitude. Suite du départ des touristes estivales, et avant l’arrivé de la neige, et des skieurs, les prix des locations sont raisonnable. Notre dernière visite a eu lieu en 2019. L’année suivante c’était le Covid19 qui nous en a empêchés. Par la suite, ce fut la maladie de mon épouse. J’étais très content d’y retourner après trois ans d’absence.

J’ai loué un chalet plus grand que avant, mais dans le même coin, à côté d’un sentier de randonnée qui relie Odeilla et Bolqueres. Aucun bâtiment entre nous et la plaine, on a eu une vue splendide depuis la terrasse, de la chaîne des Pyrénées et les montagnes qui forment la frontière espagnole. Le sentier était parfait pour promener Jasper. Il aimait aussi, assis sur la terrasse, saluer les autres chiens qui passaient par là. Après le coucher du soleil, on pouvait voir les lumières des voitures, du petit train jaune, et des villages comme Saillagousse, Eyne, Llo, et le station de ski à Cambre d’Az. Jasper était fasciné par ces lumières. Une fois, il a même laissé passer un chat sans le poursuivre (au moins, presque!).

Nous avons profité d’une semaine sans pluie ni vent. Il faisait environ 23 degrés pendant les après-midis, beaucoup plus frais que la plaine côtière, où il faisait souvent plus de trente degrés avec une humidité élevée. C’était le temps parfait pour faire de la randonnée!

Nous sommes allées au parc régional du lac des Bouillouses trois fois. Notre premier circuit a été celui des douze lacs du Carlit, onze kilomètres avec une dénivelé de 350m. Un peu trop dur pour Jasper, qui a été diagnostiqué avec un arthrose de la hanche récemment. Trop dur pour moi aussi, d’être honnête, parce que mes chevilles commencent de me faire mal.

Les deux randonnées suivantes étaient plus courtes. Le dernier jour de nos vacances, nous sommes allées de la barrage de Bouillouses au lac (estany en catalan) de l’esparver. Un très joli endroit, tranquille, on y a déjeuné en regardant deux pêcheurs et un troupeau des chevaux sauvages. En retournant à la barrage, nous avons croisé les deux chasseurs dans la photo en haut de la page.

En fait, ce sont eux qui ont initié la conversation. C’était Jasper qui les a intéressés. J’ai répondu à toutes leurs questions – c’est un épagneul springer anglais; non, il ne chasse pas, mais tous ses frères et sœurs appartient aux chasseurs; son père est un champion de France à field trial (concours de chiens de chasse); un élevage dans le Lozère, etc. etc. Ensuite, j’ai posé mes propres questions, et c’est ce que j’ai appris. Ils s’appellent Jean-François et Jean-Marc; ils chassent les mouflons, pour lesquels la saison a commencé le 1 septembre; ils en ont tué un ce matin et l’ont découpé sur place; la viande était dans leur sac; ils étaient en train de rentre chez eux.

Jean-François est très fier de son couvre-chef. Il ne s’agit pas d’un béret, comme on pourrait le croire, mais d’une « tarte ». Fabriqués à partir du même matériau, mais d’un plus grand diamètre, le tarte est le symbole des troupes de montagnes, les soldats d’élite de l’armée française.

Encore une journée d’entrainement au Canigou

Ma future randonnée sur le sentier cathare, prévue pour la semaine prochaine, a été annulée. Cependant j’ai décidé de continuer mon programme d’entrainement. Hier je suis rentré à Los Masos de Valmanya pour répéter le circuit du balcon du Canigou, celui que j’ai réalisé il y a deux semaines. Comme précédemment, je portais un gros sac à dos plein de matériel.

Le trajet vers Los Masos a été plus rapide qu’auparavant, car cette fois il n’y a pas eu de routes fermées et je n’ai pas perdu mon chemin. Je suis parti de Laroque à 08h20, arrivant à 09h50. Il y avait 8 ou 9 voitures garées dans l’aire de stationnement. Le sommet du Canigou a été enneigé, suite à une forte chute de neige le week-end dernier au-dessus de 1600 mètres.

Le point culminant de notre promenade était de 1740 mètres. Heureusement, la neige était bien au-dessus de nous. Il n’y avait pas non plus de vaches bloquant notre route cette fois. Nous avons cependant vu de nombreuses amanites, comme celle ci-dessus, notamment sur le chemin entre l’abri du Pinatell et le gué à travers la Lentilla.

Au Col de Banyuls

Ce matin je me suis dirigé vers le Col de Banyuls pour faire une randonnée avec deux amis, Peter et Michel et leurs chiens, Ingrid, Wally et Orphée. C’était ma première visite, mais Peter connaît bien cet endroit. Il y avait trop de brume pour essayer de suivre le chemin de St. Jaques vers le sommet du pic adjacent, en Espagne. Alors on a décidé de faire un circuit côté français. Cela nous a pris trois heures. Heureusement, tous les chiens s’entendaient. Au fin de la randonnée la brume s’est levée, mais pas totalement. Il n’était pas possible de voir la mer.

La frontière franco-espagnole franchit le col de Banyuls. Au côté espagnol se situe un refuge. Je suppose que ce petit bâtiment était autrefois un poste de contrôle pour les douaniers ou les gardes-frontières. Il n’y a pas besoin d’une telle chose de nos jours, la France et L’Espagne appartiennent tous les deuz à l’espace Schengen. J’ai jeté un oeil à l’intérieur. Il y avait des matelas, une cheminée, quelques bouteilles de vin et de la bière (pas tous vides !). Dehors, sur la façade du bâtiment, il y a un panneau et une stèle. Le panneau indique la direction vers Santiago de Compostela. La stèle commémore un anarchiste espagnole, gardé en ce bâtiment et ensuite tué dans une prison espagnole.

Le Col de Banyuls temoigne de beaucoup d’événements historique. La Via Domitia était une voie romaine qui reliait l’Italie à la péninsule Ibérique en traversant la Gaule narbonnaise. Elle bifurquait avant les Pyrénées et la partie orientale passait par le Col de Banyuls. La Via Domitia devenait la Via Augusta (autrement dit, Via Heraclea) en Espagne. Beaucoup de gens ont emprunté cette voie depuis. Elle était l’une des voies principales pendant la Retirada, l’exode des réfugiés espagnols de la guerre civile en février 1939. Entre 1940 et 1944 beaucoup des jeunes Français ont franchi la frontière ici pour rejoindre les armées de Libération. Il y avait des stèles pour commémorer tous ces événements, ainsi que des tableaux d’information.

Les gorges de la Guillera

Samedi dernier, lors de notre randonnée vers Ropidera, j’ai vu un poteau d’indication pour un sentier menant à l’autre sens, longeant la rivière de la Têt. Aujourd’hui j’ai eu l’opportunité de rentrer à Rodès pour faire cette randonnée.

C’était une randonnée, ou plutôt une promenade, tout au long d’un canal d’irrigation moderne (ici, moderne veut dire « la 18 me siècle ou après ! »). À l’autre côté de la rivière, on pourrait voir les ruines d’une canale d’irrigation plus ancienne, alimenté par un aqueduc, en ruine de nos jours. Plus tard le sentier montait 100m environ pour arriver à l’ancien château de Rodès. On a descendu à travers les jolies ruelles pour retourner au parking en face de la mairie.

Après que la peste soit arrivée

Je ne me souviens plus pourquoi je voulais faire une randonnée dans les alentours de Rodès, petit village catalan près du réservoir de Vinça. Peut-être j’ai vu un article dans l’Indépendant, notre journal régional. Quelles que soient les raisons, j’ai trouvé une rando sur le site Visorando pour aller aux ruines d’un vieux village abandonné. Initialement, j’ai eu l’intention de la faire le 26. C’est une habitude britannique de faire du sport ou faire une balade après la surconsommation de Noël. Cependant le vent soufflait trop fort ce jour-là. Nous nous y sommes rendu le vendredi, quand il faisait beau, 19 C, pas du vent.

Rodès n’est pas trop loin de Laroque, 44 km seulement. Nous y avons abordé en moins d’une heure. Nous nous sommes garés dans un petit parking en face de la mairie. Un pont enjambe la rivière du Têt. Le chemin nous avons mené aux ruines de Ropidera et son église, dit l’église Saint-Félix. Apparemment, le village était abandonné à la fin de la 15 me siècle. Quelques-uns disent que la peste a fait tuer la population.

Peyriac-de-Mer, Aude

Peyriac-de-mer est une ancienne village de pêcheurs, situé au bord de l’étang de Bages-Sigean, au sud de Narbonne. Pour quelques siècles, jusq’aux années soixante, les étangs dans les environs étaient exploités pour la saliculture. De nos jours les anciens salins font partie d’un parc naturel régionale. On peut parcourir au-dessus des salins sur un sentier construit sur des pilotis. Un ami m’a révélé cette petite merveille. Il m’a conseillé de m’y rendre aux temps calmes, parce qu’on est trempé par les vagues quand le vent souffle fort. Hier la météo a prévu des vents fort toutes la journée jusq’au seize heures. Par conséquent, j’ai décidé d’aller à l’abbaye de Fontfroide le matin, et de me rendre à Peyriac la fin d’après-midi.

Je me suis garé au littoral, prés du boulodrome. Tout-de-suite Jasper a repéré une famille de colverts – la pagaille arrivait ! J’avais téléchargé une carte et un guide de randonnée du site Visorando. Nous avons parcouri pendant presque deux heures, Nous avons vu une volée des flamants roses – heureusement, trop loin pour Jasper. En rentrant, le crépuscule arrivait et je pouvais prendre quelques beaux clichés.

Au sommet du Pic du Canigou

Voici la vue vers Canigou depuis le refuge des Cortalets, la crête de Barbet à gauche, le Pic Joffre à droite. Photo pris en HDR.

Lundi matin le vent soufflait un peu. En conséquence nous avons retardé notre départ. Finalement nous sommes partis du refuge des Cortalets à 9h30, avec l’intention de monter au sommet par le versant Nord du Canigou, l’itinéraire le plus court et le plus rapide (1h50 pour l’aller, selon mon guide). La plupart des autres empruntaient le plus long trajet par la crête de Barbet et la Cheminée.

Prades panorama
Panorama depuis le Pic Joffre – Prades et un arc-en-ciel.

Au moment où nous passions sous le Pic Joffre, le vent s’était calmé. Il y avait de bonnes vues de Prades et de Vernet-les-Bains, et à un moment on a vu un arc-en-ciel. Le sentier montait en lacets vers le sommet. Nous y sommes arrivées jusqu’avant midi.

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À 2784 mètres d’altitude. Jasper au sommet du Canigou

Il y avait peut-être dix ou douze autres personnes au sommet, la plupart arrivant par la Cheminée.

 

Au refuge des Cortalets

Voici la vue du lever du soleil depuis le refuge des Cortalets dans le massif du Canigou. Nous y sommes arrivées dimanche après-midi, vers 16.45, après une montée de 1130 mètres (le refuge se situe à l’altitude de 2150 mètres). Nous (moi, Jasper, Ulf et Karin) sommes partis de Los Masos de Valmanya à 11.30. Nous avons suivi un ancien sentier de mineur, souvent assez raid, à travers du bois de Patrique pour atteindre le col du Ras de Cabrera (altitude 1739 mètres). Nous y avons déjeuné. Aujourd’hui, ce chemin fait partie de la GR36, et donc on peut suivre le balisage rouge et blanc.

Le refuge des Cortalets est assez grand, avec une centaine des lits. Ulf et Karin étaient offert une chambre pour quatre personnes. Les chiens sont interdits dans l’intérieur du refuge principal, donc Jasper et moi devaient dormir dans le refuge d’hiver.

Le refuge des Cortalets
Le refuge des Cortalets. Le refuge d’hiver est à gauche. Le dortoir est au premier étage.

Le refuge d'hiver, rez-de-chaussée.
Le refuge d’hiver, rez-de-chaussée.

Le refuge d'hiver, le dortoir.
Il y avait 16 lits dans le dortoir du refuge d’hiver.

Randonnez avec le petit train jaune

Oui, je sais, ça c’est une amanite tue-mouches et tu n’es pas une mouche. Quand même, ne la mange pas!

Ce matin la météo a prévu des averses orageuses cet après-midi, avec les chances de précipitation de cent pourcents entre 14.00 et 17.00. J’ai decidé de faire une courte randonnée. Je connais très bien la route « Randonnez avec le petit train jaune » et je l’avais fait plusieurs fois, mais toujours tout seul. Cette route relie la gare de la Cabanasse et celle de Fontpédrouse, en longeant la voie ferrée et passant proche de Saint-Thomas-les-Bains. Pour éviter la pluie prévue, j’ai decidé de faire un aller-retour de La Cabanasse jusqu’au Pont Gisclard.

Je me suis garé à la gare, le parking était presque plein. Un train vient d’arriver et de nombreux passagers ont débarqué. Il y a encore beaucoup de touristes, bien que je suppose qu’ils seront moins nombreux après le week-end.

Panorama sur le Pont Gisclard et le Mas de Cassanyes
Panorama sur le Pont Gisclard et le Mas de Cassanye

J’ai trouvé le chemin facilement, puis je l’ai poursuivi jusqu’à la mas de Cassanye. On habitait ici les ouvriers qui ont bâti le pont Gisclard pendant les années 1900.

Juste après le mas, le chemin descendait vers la rivière. Un pont de pierre franchit la rivière Têt près d’une jolie cascade où j’ai pris une photo de Jasper.

Jasper à côte de la Têt
Jasper à côte de la Têt

Nous avons continue sur un sentier assez plat vers le pont. Nous sommes passé sous le pont, mais peu de temps après j’ai décidé de faire demi-tour.

J’ai vu beaucoup de sorbiers aujourd’hui, tous recouverts de belles baies rouges.

Une belle sorbier des oiseaux
Un beau sorbier des oiseaux prés de Mas Cassanyes

Le petit train jaune à La Cabanasse
Le petit train jaune s’approchant de la gare à La Cabanasse

La météo était fausse. Il est devenu assez nuageux ce soir, mais il n’ya pas eu la moindre  goutte de pluie.

Un long mardi de randonnée

Notre entrainement avant faire gravir le Canigou continue. Jasper et moi sommes partis de notre maison à 09.15 avec l’intention de gravir au Col d’Ouillat. Situé à 936m d’altitude entre le Pic de Neulos (alt. 1257 m) et le Pic d’Oreilla (alt. 1026 m), tous les trois sur la route de grande randonnée GR10, le col abrite le chalet de l’Albère. Ceci est le premier gîte d’étape sur la GR10, qui relie la mer Méditerranée et l’océan Atlantique en traversant les Pyrénées. D’habitude, on peut gravir au col en moins de trois heures. Aujourd’hui nous n’avons pas rencontré aucun problème et nous sommes y arrivé à midi. Le restaurant était déjà plein, donc je n’y pouvais pas déjeuner là. J’ai profité d’une bière fraîche et j’ai décidé de continuer au long de la GR10 vers le sommet du Pic de Neulos.

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À l’approche du sommet, la GR10 longe de la frontière espagnole. Malgré ne pas avoir nos passeports, nous l’avons franchi pour visiter le puits à neige dessous le sommet de Neulos. Un peu plus tard, nous avons atteint le sommet – pas très joli à cause des pylons, émetteurs et leur clôture de barbelés.

La descente de Neulos n’est pas agréable. C’est très raide, souvent un peu dangereux. Il faisait chaud et nous manquions de l’eau. J’étais heureux de rentrer chez moi vers 16.00. Nous avons marché pendant sept heures et avons grimpé et descendu plus de 1000 mètres.

La semaine prochaine, nous continuerons notre entraînement en grimpant à Pic d’Oreilla avec un sac plus lourd.

 

 

Le parcours botanique

En général, je promène Jasper deux ou trois fois par jour. Ma promenade préférée est le circuit du Casot d’en Lic (ou, comme presque tout le monde l’appelle, le parcours botanique). C’est un sentier de randonnée balisé dans les alentours de Laroque. On peut sortir de chez nous, aller dans les montagnes et rentrer chez nous en moins de deux heures. Si on marche rapidement, et sans arrêt, on peut le faire en 90 minutes.

À mi-point il y a une passerelle en bois, qui traverse la rivière de La Roca. C’est un bon endroit pour prendre des photos. La rivière s’écoule en cascade entre plusiers grands rochers. Il y a presque toujours assez de lumière. Mais Jasper s’ennuie quand je m’arrête ici trop longue de prendre des photos.

Nous avons essayé de prendre ce parcours aujourd’hui, mais ce n’était pas possible. La piste forestière avait été transformée en chantier de débroussaillage, pour la protection du village contre l’incendie. L’accès était interdit. Nous avons faire un petit tour dans un autre direction.

J’ai pris cette photo en mars 2016. J’ai utilisé un objectif grand angle, c’est pourquoi les caractéristiques de Jasper sont un peu déformées.

Fiche de la randonnée du Casot d’en Lic.

La boucle du lac d’Aude

Jasper et moi sont à Font Romeu. Aujourd’hui nous avons fait le circuit du lac d’Aude, une des randonnées dans les alentours du lac des Bouillouses.

Nous sommes arrivé au site classé du lac des Bouillouses à 11.00 environ, et j’ai garé ma voiture devant le barrage. Il y a un point info à proximité et j’y suis allé pour m’informer sur les règles pour la gestion des chiens dans le site. La femme assise au bureau m’a dit qu’il n’est pas nécessaire de tenir les chiens sur une laisse tout le temps. Si le chien se comporte bien, et s’il obéit le rappel immédiatement, on peut le laisser libre. Il est important que les troupeaux d’animaux ne soient pas perturbés ni les animaux sauvages. Jasper connaît bien le rappel sifflé, et d’habitude il reste assez proche de moi pendant une randonnée dans un paysage qui lui est inconnu. Néanmoins, j’ai décidé de le tenir sur sa laisse si je verrais un troupeau.

Cette randonnée est un circuit de 11km qui commence et finit au barrage. Au début, on longe la rive droite du lac des Bouillouses (cela fait partie du célèbre GR10, le chemin de grande randonnée qui traverse les Pyrénées). Tout au bout du lac, nous avons rencontré une marmotte. Je n’en ai jamais vu avant (Jasper non plus, je suppose), En premier, je l’ai entendu. Elle l’avait vu Jasper et elle a sonné l’alarme. Jasper ne l’a vu pas, mais je l’ai vu sur un rocher, puis elle a disparu dans un trou.

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Un peu après, nous avons traversé la rivière Têt par une passerelle. J’ai vu des chevaux devant et j’ai tenu Jasper sur sa laisse. Mais il n’a fait aucune attention à eux. Une demi-heure plus tard, nous avons rencontré un troupeau des vaches, et de nouveau il se comportait bien.

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Peu de temps après, nous avons rencontré deux randonneurs accompagnés d’un border collie. Je les ai prévenus du troupeau devant (en français) mais ils ne pouvaient pas me comprendre. J’ai dû m’exprimer en anglais. Ils étaient Belges, mais des Flamands, pas des Wallons. J’étais surpris qu’ils ne pouvaient pas comprendre des mots faciles en français. Ils pouvaient très bien parler anglais.

Nous avons rencontré plus des troupeaux, des vaches, des chevaux, même des mules. Nous avons déjeuné à côté du lac d’Aude, et puis nous sommes descendus au barrage. Le circuit a pris presque quatre heures.